Robin Sharma disait
" you can't afford the luxury of one single negative thought", tu ne
peux pas te payer le luxe d'une seule pensée négative, car cela déclenche
l'effet boule de neige sur ton cerveau. Que dire alors d'un esprit comme le
mien, où les pensées négatives sont monnaie courante, et où c'est justement les
réflexions positives qui font l'exception? C’est une histoire de caractère, I’m
a drama queen, je ne peux rien y faire !
Pourtant j’ai écrit ce
matin dans mon journal, que je ne permettrai pas aux mauvaises pensées de me
hanter, je les chasserai une à une. Je veux que la journée soit positive et
productive. Mais comment empêcher mon cœur de battre de ce battement douloureux
quand l'ambiance autour de moi est électrique au boulot? Comment forcer mon visage
si franc à crisper un sourire qui n'a rien de sincère ou de bienveillant? Je ne
suis pas de ces gens. Mes yeux ne savent pas mentir, et j'en souffre
socialement. Comment avoir des pensées positives quand les autres n'ont pour
toi que le rejet silencieux et le venin dans les yeux ?
Mon crime ? La
discrétion, le respect du "secret professionnel". Mon châtiment ? Les
regards hostiles et le souffle étouffant d'une guerre froide, entre femelles!
Des petites femmes qui ne savent pas être solidaires entre elles, dans cette
jungle qu'on appelle : modernité, working mom, responsabilité! Je suis
désenchantée, écœurée par tant d'agressivité nue, de leur hypocrisie je suis
déçue !
Pourquoi donc
passent-elles des heures à papoter sans arrêt, à rire, à se raconter toutes
leur vie, à sortir jusqu'aux déchets de leur cuisine intérieure ? Pourquoi se
parler, s'exhiber comme entre sœurs puis dès que l'une essaie de trouver des
solutions pour simplifier un peu sa vie, l’autre lui montre son visage de
sorcière? Je désespère. Je ne suis pas un ange, mais la nature humaine me
choquera toujours. Je suis même choquée par ma propre personne, et quand je me
rappelle certains de mes pêchés j'implore Dieu pour qu'Il me pardonne.
J'étais dans cet état
d'esprit quand j'ai vogué sur Internet, pour faire de sinistres (re)découvertes.
Des gens qui servaient la religion, servent aujourd'hui des dictateurs et des
démons. Un grand cheikh dont la fille part en Inde chercher Dieu "qu'elle
n'a pas trouvé à Mecque", et enlève au passage le petit bout de tissu qui
servait à la caser injustement parmi les femmes voilées (donc bornées et battues)
alors qu’elle s’habillait à la mode, serré, court, et moulu. Je lis des
commentaires sur youtube, les gens n'ont pas tort. Ce genre de scénarios
macabres arrive souvent quand on confie ses enfants à l'université américaine
et en plus au fin fond de l’Occident.
Je me suis souvenue de
mes lectures, de mon très cher Mahmoud Chaker, il a tellement insisté sur l'histoire
de ces universités sorties tout droit de la chrétienté. De ces gens qui ont
infesté le corps musulman dans son intimité et qui par leurs ruses et leur
travail acharné lui ont volé ce qu'il a de plus précieux : le trésor incommensurable
de ses jeunes générations, son avenir, son passé, et surtout de son présent.
A Dieu nous sommes et à
Lui nous retournons !
Alors j'ai rangé au
placard mes petits chagrins de collègue maltraitée, il n'y a pas plus terrible
que la chute de ceux qu'on croyaient des sommités ! Comment peux-tu réformer
les gens ou les aider, si tu n’as pas su élever ta propre progéniture trop
occupé que tu étais à sauver le monde ? Et toi, comment peux-tu prêcher
les bonnes valeurs si tu as vendu ton âme à ton diable de roi, si tu vois tes
frères mourir et tu ne dis pas un mot, tu ne fais pas un pas ? Vous avez
perdu toute votre crédibilité !
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