10/05/2017

Bas les masques




Robin Sharma disait " you can't afford the luxury of one single negative thought", tu ne peux pas te payer le luxe d'une seule pensée négative, car cela déclenche l'effet boule de neige sur ton cerveau. Que dire alors d'un esprit comme le mien, où les pensées négatives sont monnaie courante, et où c'est justement les réflexions positives qui font l'exception? C’est une histoire de caractère, I’m a drama queen, je ne peux rien y faire !

Pourtant j’ai écrit ce matin dans mon journal, que je ne permettrai pas aux mauvaises pensées de me hanter, je les chasserai une à une. Je veux que la journée soit positive et productive. Mais comment empêcher mon cœur de battre de ce battement douloureux quand l'ambiance autour de moi est électrique au boulot? Comment forcer mon visage si franc à crisper un sourire qui n'a rien de sincère ou de bienveillant? Je ne suis pas de ces gens. Mes yeux ne savent pas mentir, et j'en souffre socialement. Comment avoir des pensées positives quand les autres n'ont pour toi que le rejet silencieux et le venin dans les yeux ? 

Mon crime ? La discrétion, le respect du "secret professionnel". Mon châtiment ? Les regards hostiles et le souffle étouffant d'une guerre froide, entre femelles! Des petites femmes qui ne savent pas être solidaires entre elles, dans cette jungle qu'on appelle : modernité, working mom, responsabilité! Je suis désenchantée, écœurée par tant d'agressivité nue, de leur hypocrisie je suis déçue !

Pourquoi donc passent-elles des heures à papoter sans arrêt, à rire, à se raconter toutes leur vie, à sortir jusqu'aux déchets de leur cuisine intérieure ? Pourquoi se parler, s'exhiber comme entre sœurs puis dès que l'une essaie de trouver des solutions pour simplifier un peu sa vie, l’autre lui montre son visage de sorcière? Je désespère. Je ne suis pas un ange, mais la nature humaine me choquera toujours. Je suis même choquée par ma propre personne, et quand je me rappelle certains de mes pêchés j'implore Dieu pour qu'Il me pardonne.

J'étais dans cet état d'esprit quand j'ai vogué sur Internet, pour faire de sinistres (re)découvertes. Des gens qui servaient la religion, servent aujourd'hui des dictateurs et des démons. Un grand cheikh dont la fille part en Inde chercher Dieu "qu'elle n'a pas trouvé à Mecque", et enlève au passage le petit bout de tissu qui servait à la caser injustement parmi les femmes voilées (donc bornées et battues) alors qu’elle s’habillait à la mode, serré, court, et moulu. Je lis des commentaires sur youtube, les gens n'ont pas tort. Ce genre de scénarios macabres arrive souvent quand on confie ses enfants à l'université américaine et en plus au fin fond de l’Occident.

Je me suis souvenue de mes lectures, de mon très cher Mahmoud Chaker, il a tellement insisté sur l'histoire de ces universités sorties tout droit de la chrétienté. De ces gens qui ont infesté le corps musulman dans son intimité et qui par leurs ruses et leur travail acharné lui ont volé ce qu'il a de plus précieux : le trésor incommensurable de ses jeunes générations, son avenir, son passé, et surtout de son présent.

A Dieu nous sommes et à Lui nous retournons !

Alors j'ai rangé au placard mes petits chagrins de collègue maltraitée, il n'y a pas plus terrible que la chute de ceux qu'on croyaient des sommités ! Comment peux-tu réformer les gens ou les aider, si tu n’as pas su élever ta propre progéniture trop occupé que tu étais à sauver le monde ? Et toi, comment peux-tu prêcher les bonnes valeurs si tu as vendu ton âme à ton diable de roi, si tu vois tes frères mourir et tu ne dis pas un mot, tu ne fais pas un pas ? Vous avez perdu toute votre crédibilité !

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