5/22/2011

La voix du dimanche


Encore un dimanche, encore une avalanche, de tristesse, de mélancolie, dans mon ciel il fait un peu trop gris, ces jours-ci. J'essaie de me calmer, de me rappeler de ce que Dieu m'a donné, entre autres la bonne santé, mais je ne peux m'empêcher de m'égarer par la pensée.. je suis ingrate je sais, je ne suis qu'un être humain vous savez. Un être humain aussi faible que capricieux, pire encore une désenchantée.. 

J'ai pourtant appris à aimer ma vie le dimanche, j'ai appris à faire la paix avec cette  triste partie de la journée, car mes semaines ne durent qu'un jour, le dimanche en signe le retour, je me suis détachée de ce monde virtuel et ça avait l'air de mieux aller, le mois passé. Mais aujourd'hui j'ai l'impression de m'enliser, doucement, sournoisement, dans les dunes du passé, j'ai l'impression que j'ai encore foiré, que je me suis plantée... et je n'ai pas envie de recommencer.. 

Dimanche est en train de me fuir, je regarde l'heure, ça sera le crépuscule dans moins d'une heure. Encore un jour parti en fumée. J'ai sauté et dansé pour oublier, pour faire du sport, pour embellir mon corps, une douche froide, un coup de fil, une voix déchirée par les pleurs, étranglée par le chagrin, une voix .. incarnant la souffrance, résumant les mots et les poèmes, défiant les distances, j'ai beau prêter l'oreille, froncer les sourcils, écarquiller les yeux, je n'arrivais pas à en saisir le message, je croyais rêver, entendre un mirage, j'avais l'impression que le temps s'est arrêté, de toute ma vie je n'ai jamais été aussi proche des souffrances de l'autre, je n'ai jamais été témoin de ces moments personnels de chagrin, d'habitude c’est moi qui souffre, c'est moi qui crie, c’est moi qui pleure, c'est moi qui s'écrie...

J'ai donc essayé de hasarder quelques mots de consolation, j'implorais la voix pour qu'elle s'arrête, pour qu'elle se calme un moment, je lui disais que je ne comprenais rien de son histoire, car sa voix sonnait trop la souffrance et le désespoir, mais elle continuait à crier, à s'écrier, à pleurer, à s'étirer, à gémir, dans mon oreille souffrant le martyre, j'étais comme une enfant qui a surpris parler les "grands", j'étais sans défense, j'écoutais cette voix, la souffrance, les pleurs,  puis le silence. 

Alors maintenant je suis doublement, triplement triste, pour moi, pour cette voix, pour .... je ne dirai pas..alors vous êtes prévenus, ne vous approchez pas de moi, éloignez-vous, partez je vous en prie, ne restez pas ici c'est dangereux, la tristesse c’est contagieux, la tristesse ne se partage qu'à deux, c'est entre moi et mon .. autre. Ne vous inquiétez pas, demain j'irai voir la voix et ensemble on se consolera...

هناك تعليقان (2):

  1. ما أصاب عبداُ هم و لا حزن فقال : اللهم إني عبدك ابن عبدك ابن أمتك ناصيتي بيدك ماضِ في حكمك ، عدل في قضاؤك أسالك بكل اسم هو لك سميت به نفسك أو أنزلته في كتابك ، أو علمته أحداً من خلقك أو استأثرت به في علم الغيب عندك أن تجعل القرآن ربيع قلبي ، ونور صدري وجلاء حزني وذهاب همي " . إلا أذهب الله حزنه وهمه وأبدله مكانه

    فرحاً

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  2. و نعم بالله، جزاك الله خيرا أخي الحمد لله لاباس :)

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